Mais que de plaisir lorsque la cible bascule.
Zéroter un Springer est toute une affaire et l’exploiter en condition de match exige une technique toute particulière. A travers ce post, Je vais essayer de vous faire part d’une partie des mes constatations, de mes solutions, de mes interrogations.
Si vous comparer les résultats obtenus par les tireurs piston/ressort avec les résultats obtenus par les « tireurs PCP » et ce, sur une même compétition : les championnats du monde par exemple et bien vous remarquerez que le rapport de réussite est de 2/3 en faveur des PCP.
Posons-nous la question : Pourquoi ?
- Parce que les tireurs qui choisissent les " springers" pour s’exprimer sont moins bons que les autres ?
- Parce que la qualité de réalisation de ces armes est moins aboutie ?
- Parce que seuls les tireurs débutants utilisent ces armes ?
Alors on aime ou on déteste, mais ça ne vous laisse pas indifférent.
Ci-dessous je vais pas parler des « piston/ressort » de type armes de Match 10m qui sont souvent équipées d’un système anti-recul ( recoilless en Anglais) dont la problématique d’utilisation est toute autre.
Lorsque vous appuyer sur la queue de détente d’un springer, le ressort se détend et pousse un piston, il y a donc transfert de masse, changement du centre de gravité. Lorsque le piston arrive en bout de course, il y a impact donc libération d’énergie parasite.
Les 2 phénomènes conjugués provoquent en autre, un sursaut et un recul de l’arme en plus de vibrations parasites.
Le sursaut de l’arme s’exprime différemment suivant qu’elle est maintenue plus ou moins fermement et quelle repose sur un support plus ou moins dur ou élastique.
Pour s’en convaincre, faites un essai de tir à 10/15m en laissant reposer l’arme sur un support assez ferme (une table par exemple) et en suite réalisez le même essai dans les mêmes conditions, mais en interposant entre l’arme et la table soit votre main soit un coussin.
Le constat sera immédiat :
- pour un même point visé, le second groupement est bien meilleur.
- Il peut y avoir un décalage de plus de 2 cm entre le centre des 2 groupements.
- Que l’arme saute d’autant plus que le support est dur et rigide.
- que les tirs sont d'autant moins précis que l'arme est maintenue fermement
Comment garantir que le zérotage sera le même en position debout qu’en position à genou alors que dans cette position l’arme repose souvent sur un os et que debout elle repose sur la main ?
Eh bien la solution adopter par la majorité des tireurs est d’interposer la main qui tient la longuesse entre le genou et l’arme et c’est pourquoi les hamster « anatomiques » ne conviennent pas pour les springers. ( désolé Jack). Il va sans dire qu’un bipied est à proscrire totalement.
Une carabine à ressort doit être simplement guidée par la main gauche du tireur (droitier) et non maintenue par celle-ci.
Il faut la laisser vivre pendant le tir.
Malgré ces précautions d’usage, une arme a ressort saute tout de même.
Pour vous donner un exemple, ma TX200 saute ( en position assis) d’une valeur allant de 0,9 à 1,3 MOA ( minute d’angle), soit un écart en cible de 13mm à 19 mm à 50m et ce dans les meilleurs conditions.
Comme ma tx 200 est zérotée en position assis, le sursaut est intégré dans le réglage . Si vous utilisez chairgun, il est très peu probable que ce programme vous donne les bonnes valeurs. En théorie ( et pour chairgun ) ma Tx 200 est réglée environ 1 MOA plus bas soit 7mm ce qui est impossible à faire avec ce programme.
En conclusion, le réglage d’une arme piston/ressort ne peut se faire que sur le terrain et en position « Assis » mais les valeurs obtenues doivent être vérifiées en position « Debout » et « a genou »
A suivre